Dans la parfumerie, on peut dire qu’il existe deux types de « nez ». Ceux qui créent la parfumerie destinée à la grande distribution (qui incluent aussi les produits de nettoyage et produits de beauté du quotidien) et ceux qui créent de la parfumerie fine et haut de gamme. Ces « nez » là sont plus rares et très chers, car ils sont à l’origine des grandes compositions.
Être parfumeur, un métier hors du commun
Le domaine de la parfumerie fine est très particulier, il concentre de nombreux grands noms de la parfumerie, des grandes maisons de composition et des marques de parfum réputées. Si vous vous demandez si tout un chacun peut accéder à cette profession ou s’il faut un odorat sur-développé comme certains sont surdoués intellectuellement.
Il est vrai qu’il y a peu d’élus et qu’exercer le métier de parfumeur est un rêve difficilement accessible si l’on n’a pas un don particulier. Néanmoins, il faut savoir que l’odorat est un sens que l’on peut développer en le travaillant avec assiduité. A cela vient, s’ajouter le fait que c’est un travail de longue haleine qui ne se développe qu’avec le temps. Dans la nature, les nez absolus sont inexistants et que c’est le contact constant avec des milliers d’odeurs différentes qui vont faire que l’on développe un nez de parfumeur.
Travailler son odorat
Pour développer un nez de parfumeur il n’existe qu’une seule méthode. Au quotidien, nous sommes au contact de millions d’odeurs, mais nous n’y prêtons guère attention mise à part quand quelque chose sent vraiment bon ou très mauvais. Pour développer son odorat, il faut le travailler en associant aux odeurs des images et des mots. L’exercice est comparable à un jeu de mémoire et avec le temps on va arriver à distinguer les différentes nuances et variantes d’odeurs, en y mettant des mots dessus pour bien marquer les différences.
Tous à la même enseigne
A la naissance, nous disposons tous des mêmes capacités olfactives, mais avec le temps qui passe celle-ci se développe de manière plus ou moins poussée. La mémoire olfactive se construit jusqu’à l’âge de 18 ans. C’est au cours de notre enfance et au fil de nos expériences au niveau de l’odorat et du goût que vont se développer les capacités olfactives.
On peut donc dire que c’est une affaire 100% personnel et culturel. Par exemple, certains adorent sentir l’essence alors que d’autres en seront dégouté. Il en va de même pour les odeurs. On va par exemple adorer ou détester l’odeur du jasmin et tel ou tel nez sera plus fin qu’un autre.